Citation semblaient
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Une Sélection de 80 citations et proverbes sur le thème semblaient.
80 citations
J'ai été surprise de découvrir à quel point les histoires des femmes se ressemblaient tout en étant différentes.
On l’enterra, mais toute la nuit funèbre, aux vitrines éclairées, ses livres, disposés trois par trois, veillaient comme des anges aux ailes éployées et semblaient, pour celui qui n’était plus, le symbole de sa résurrection.
Entendons-nous bien, s'il y avait vraiment une Sicile qu'il aimait regarder, c'était bien cette Sicile faite de terres arides, brûlées et marron, où un peu de vert testard se retrouvait comme tiré au canon, où les dés blancs des bicoques en haut des collines semblaient devoir glisser en bas à un coup plus fort de vent, où, à la contre-heure, même les lézards et les serpents, il leur manquait l'envie de se glisser dans un buisson de sorgho ou de se cacher sous une pierre, résignés,inertes, à leur destin, quel qu'il fût.
Les rares nuits où l'Alarm n'avait pas sonné, la prévoyance du chef de camp remplaçait les alertes par des appels, parfaitement inutiles puisqu'ils doublaient ceux qui nous rassemblaient sur la place au retour du travail. Vers onze heures du soir, quand, rassurés par le silence et rompus de fatigue, nous étions enfin endormis, les cris des Stubendienste interrompaient notre repos. Il fallait s'habiller comme les autres nuits, gagner l'Appelplatz, s'aligner, immobiles, au garde-à-vous, attendre le signal de la dislocation. L'hiver, quand la neige tombait ou que soufflait le vent glacé du nord, l'appel se prolongeait deux ou trois, quelquefois cinq heures. Là, sous les faisceaux jaunes et glacés des projecteurs, douze mille hommes grelottants regardaient tomber les morts, sans qu'il leur fût permis de faire un geste, de se pencher sur eux, de leur dire un dernier adieu.
Le fisc d'une part, la féodalité de l'autre semblaient lutter pour l'abrutir sous la pesanteur des maux.
Il faudrait pouvoir, à l'aide d'un filtre magique ou d'une visionneuse interne, remonter le temps et se revoir, avant. Se souvenir de ce que nous pensions alors, de nos impressions, mais avec la prescience des événements à venir, afin de ne pas oublier certains détails que nous regretterons, plus tard, d'avoir négligés au profit de futilités qui occupaient nos esprits et nous semblaient, alors, de la plus haute importance - et que nous avons, depuis, évidemment oubliées.
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.Vous eussiez frémi de voir ces faces humaines, aux yeux caves et cernés qui semblaient ne rien voir.
Le soleil de mai, par la vitre trop juste, détaillait ses rayons au compte-gouttes. Par à-coups éclairés, les cheveux de Maman semblaient trempés dans l'or : la petite ne pouvait s'empêcher de les regarder, comme en état d'hypnose.
Je voulais Barack pour notre famille. Tous les autres semblaient le vouloir pour notre pays.
Les bâtiments publics de cette ville étaient incroyables. Ils ressemblaient à d'immenses montagnes de granite gris, une énormité destinée à rappeler l'importance de l'Etat et la quantité presque négligeable que représente un pauvre individu.
Tandis que je me hâtais au travers des ruelles tortueuses et embrumées qui longent le quai, j'eus l'impression inquiétante d'être suivi furtivement par un bruit de pas étouffés. De part et d'autre de la rue, les maisons branlantes et séculaires semblaient revenir à la vie. Elles m'apparaissaient méchantes et maléfiques, comme si un courant d'intentions malignes avait brusquement surgi du sol.
Chaque fois qu'on la regardait, ses yeux et sa bouche semblaient réagir comme s'il s'était agi d'un contact physique, ils avaient ce léger mouvement de recul qu'ont les animaux effarouchés et en même temps ses sourcils se soulevaient, ses yeux s'arrondissaient, sa bouche frémissait légèrement. Le visage était perpétuellement en mouvement, il n'avait pas encore appris à feindre l'impassibilité.
La connaissance des comportements humains que mes filles acquéraient, non dans les livres (elles ne lisaient que des magazines) mais grâce aux feuilletons télévisés, était si fruste, internationale et standardisée qu'elle avait une efficacité certaine dans les situations très communes comme celle-ci. (…) Je constatais avec soulagement qu'elles ne semblaient pas plus émues que si ces faits de leur existence concernaient les personnes qu'elles regardaient maintenant, dans un silence attentif, raconter leurs propres malheurs, dans cette émission de confidences et d'épanchements qu'elles affectionnaient.
L'étonnant est qu'ils ne semblaient pas se rendre compte de l'étendue de leur malheur.
Un large escalier à rampe de bois, dont les marches déjetées pendaient tout à fait du côté opposé au mur, et semblaient prêtes à tomber.
L'étoilement du ciel se faisait peu à peu, étoile par étoile, et leurs feux, lointains, semblaient calmes.
Harlay était un petit homme maigre à visage en losange, le nez grand et aquilin, des yeux de vautour qui semblaient dévorer les objets et percer les murailles...
La montagne, le ciel et les vallées environnantes semblaient changer chaque jour, trouvant toujours de nouvelles façons d'être spectaculaires. La nature n'avait pas besoin d'une opération pour être belle. Elle l'était, tout simplement.
Toutes ces contrariétés, qui semblaient le plus m'éloigner de la connaissance, de la religion, est ce qu'il m'a le plus tôt conduit à la véritable.
Il faisait, en avalant sa soupe, un gloussement à chaque gorgée, et, comme il commençait d'engraisser, ses yeux, déjà petits, semblaient remontés vers les tempes par la bouffissure de ses pommettes.
Arriston de Chio disait que ceux qui quittaient la Philosophie pour s'adonner aux Mathématiques ressemblaient aux amoureux de Pénélope, qui ne pouvant jouir d'abord de leurs maîtresses, courtisaient les servantes.
En cette époque où la jolie femme était devenue un trophée, certaines soirées ressemblaient à des concours de teckels: c'était à celui qui arborerait la plus fraîche bestiole à son bras.
Je suis la preuve vivante que l'on peut vivre sans les êtres que nous aimons le plus, ceux-là même qui rassemblaient les milliers de fragments minuscules qui nous constituent. Ces êtres que l'on est terrifiés de perdre, parce qu'ils nous donnent la sensation d'être réels, ou du moins un peu moins étrangers au monde, et puis, quand nous les avons perdus, nous n'y pensons plus.
Tous les frères de Despréaux marquaient des talents précoces, et semblaient promettre d'être de grands hommes; lui seul ne promettait rien, et a tenu ce que promettaient ses frères.
Chinoises (2003) de Xinran
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La Prisonnière (1923) de Marcel Proust
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La première enquête de Montalbano (2004) de Andrea Camilleri
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L'homme et la bête (1947) de Louis Martin-Chauffier
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Histoire de la Révolution française (1847-1853) de Jules Michelet
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La fille de son père (2010) de Anne Berest
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Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup de Alfred de Vigny
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La Peau de chagrin (1831) de Honoré de Balzac
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Le Soleil à mes pieds (2013) de Delphine Bertholon
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Devenir (2018) de Michelle Obama
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La Pâle figure (1990) de Philip Kerr
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Dagon (Dagon and Other Macabre Tales) - (1965) de Howard Phillips Lovecraft
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Stolz (1975) de Paul Nizon
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La Sorcière (1996) de Marie NDiaye
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Les Discours du docteur O'Grady de André Maurois
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Le Rouge et le Noir (1830) de Henri Beyle, dit Stendhal
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Un rameau de la nuit (1950) de Henri Bosco
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Mémoires (1829), II de Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon
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Uglies (2005) de Scott Westerfeld
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Pensées (1670) de Blaise Pascal
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Madame Bovary (1857), I, 9 de Gustave Flaubert
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Maximes, sentences et réflexions morales et politiques, 91 de Antoine Gombaud, chevalier de Méré
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Au secours pardon (2007) de Frédéric Beigbeder
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Summer (2017) de Monica Sabolo
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Eloges, Despréaux de Jean le Rond d'Alembert
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