Une citation de Camilo José Cela
proposée le dimanche 01 avril 2018 à 16:00:01Camilo José Cela - Ses citations
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L'enfant n'a pas un visage humain, il a une tête d'animal domestique, de bête souillée, avilie par la basse-cour. Il est trop jeune pour que la douleur ait déjà tracé la balafre du cynisme — ou de la résignation — sur son visage, et il a une belle et naïve expression, l'expression stupide de quelqu'un qui ne comprend rien à ce qui se passe. Tout ce qui se passe est un miracle pour le petit gitan, qui est né par miracle, qui mange par miracle, qui vit par miracle et qui a, par pur miracle, assez de forces pour chanter. Après les jours viennent les nuits, après les nuits viennent les jours. L'année a quatre saisons : le printemps, l'été, l'automne, et l'hiver. Il y a des vérités que l'on sent dans son corps, comme la faim ou l'envie d'uriner.
La Ruche (1958), Camilo José Cela (trad. Henri L. P. Astor), éd. Gallimard, coll. L'Imaginaire, 1996, p. 76-77 -
Camilo José Cela
Une question de chance ? Voilà l'erreur ! La chance n'existe pas, mon ami, la chance c'est comme les femmes, elle se donne à ceux qui la poursuivent et non à celui qui les regarde passer dans la rue sans même leur dire un mot !.
* La Ruche (1958), Camilo José Cela (trad. Henri L. P. Astor), éd. Gallimard, coll. L'Imaginaire, 1996, p. 224-25 -
Camilo José Cela
Mon récit est triste, je le sais bien, mais moins triste pourtant que toutes ces pensées philosophiques que ne supporte pas mon cœur mon cœur, cette machine à fabriquer le sang qui jaillit sous le couteau...
La famille de pascal duarte -
Camilo José Cela
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