Une citation de Vladimir Boukovsky
proposée le samedi 28 avril 2018 à 16:30:01Vladimir Boukovsky - Ses citations
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Devant l'absence de Dieu au milieu de drames atroces, finalement, lucidement ai-je raison de croire en lui? En évoquant la mort des enfants, la seule conception d'un être tout puissant et bon peut paraître fantasmagorique. Ma foi a vacillé, s'est reprise pour vaciller à nouveau et se reprendre encore.
Confessions d'une religieuse -
Sœur Emmanuelle, née Madeleine Cinquin
Dans les entreprises (partout, en fait), il y a légion de ces parfaits exécutants, zélés, serviles avec les puissants, hautains vis-à-vis des autres, prompts à s'identifier au modèle qu'on leur propose. Au demeurant, aucune société ne fonctionnerait sans eux, et c'est précisément leur nombre qui rend tout réel changement improbable.
Bonjour paresse (2004), Corinne Maier, éd. Michalon, 2004 (ISBN 2-84186-231-3), p. 79 -
Corinne Maier
Le capitalisme a suscité les progrès de la production mais aussi ceux de la connaissance, et ce n'est pas un hasard. L'égoïsme et la concurrence restent hélas plus puissants que l'intérêt général ou que le sens du devoir. En Russie on ne peut même pas obtenir un bon morceau de pain. Sans doute suis-je trop pessimiste sur les entreprises étatiques ou communautés similaires mais je n'y crois guère. La bureaucratie réalise la mort de toute action.
« Production et travail », dans Comment je vois le monde (1934-1958), Albert Einstein (trad. Maurice Solovine, rév. Régis Hanrion), éd. Flammarion, coll. « Champs », 1989 [1979] (ISBN 2-08-081183-5), chap. 2 « Politique et pacifisme », p. 85 -
Albert Einstein
Les simples imaginent que Dieu nous surveille et intervient perpétuellement. C’est joli, certes, mais naïf. Je n’ai pas remarqué que Dieu ne se montrât dans les entreprises terrestres, ni pour retenir le poignard d’un assassin, ni pour décider des victoires lors des guerres, ni pour soigner une épidémie de peste, ni pour récompenser un vertueux ou punir un scélérat dans cette vie-ci. Ni nos maux ni nos plaisirs ne sont l’effet de sa volonté. Si l’on s’obstinait à l’affirmer, on devrait supposer que Dieu a une vue exécrable et le jugement gâté.
La femme au miroir -
Éric-Emmanuel Schmitt
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