Une citation de Haruki Murakami
proposée le jeudi 22 août 2019 à 23:00:01Haruki Murakami - Ses citations
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Enfant, j’ai été très heureux à la campagne, mais j’ai tout de même toujours été plus heureux en ville, de même que par la suite et à présent, j’ai toujours été je suis beaucoup plus heureux en ville qu’à la campagne. Tout comme j’ai toujours été plus heureux dans l’art que dans la nature, pendant toute ma vie j’ai trouvé la nature inquiétante, je me suis toujours senti en sécurité dans l’art.
Maîtres anciens - Gallimard, Collection Folio n° 2276, 1991, p.40. -
Thomas Bernhard
Tu me dis que dans cette ville il n'y a ni lutte, ni haine, ni espoir. Magnifique! Tiens, si j'en avais la force, j'applaudirais. Mais qu'il n'y ait ni luttes, ni haine, ni désirs signifie qu'il n'y a pas non plus le contraire de tout cela. C'est-à-dire la joie, la béatitude, l'amour. C'est parce qu'existent le désespoir, la désillusion, la tristesse, oui, c'est de là que naît la joie. Une béatitude sans désespoir n'existe nulle part.
La Fin des Temps - 1995 -
Haruki Murakami
Mais sans amour, c'est comme si le monde n'existait pas, non? dit-elle. Sans amour, le monde n'est qu'un souffle de vent qui passe devant tes fenêtres. Ne pas pouvoir toucher la main de quelqu'un, c'est comme être privé d'odorat.
La Fin des Temps - 1995 -
Haruki Murakami
Ouvre l'étagère du haut à droite. Je pense qu'il doit rester la mousse à raser de mon mari [décédé]". Je trouvai effectivement sur l'étagère une mousse à raser Gillette parfumée au citron et un élégant rasoir. La bombe de mousse à raser était à moité vide , et une mousse blanche séchée était restée collée au bec verseur. Mourir, c'est laisser derrière soi une bombe de mousse à raser à moitié vide.
La Fin des Temps - 1995 -
Haruki Murakami
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