Une citation de Arturo Perez-Reverte
proposée le lundi 06 avril 2020 à 17:00:01Arturo Perez-Reverte - Ses citations
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Il y aura toujours, jusqu’au dernier instant, des hommes et des femmes pour interroger le cachalot agonisant au moment où il tourne sa face vers le soleil et expire
Le Cimetière des bateaux sans nom. Editions du Seuil, Collection Points, page 241. -
Arturo Pérez-Reverte
Les idiotes ne sont pas aussi idiotes qu’on le croit ; les idiots, si.
L’Idiote -
Marcell Achard
Tout finit par s’oublier, de toute manière. D’abord, on oublie tout ce qu’on a appris : les dates de la guerre de Cent Ans, le théorème de Pythagore. On oublie surtout tout ce qu’on n’a pas vraiment appris mais juste mémorisé la veille au soir. On oublie les noms de pratiquement tous ses profs à part un ou deux, qu’on finira par oublier eux aussi. On oublie son emploi du temps de première, sa place dans la classe, le numéro de téléphone de son meilleur ami et les paroles de cette chanson qu’on a bien écoutée un million de fois. Pour moi, c’en était une de Simon & ; Garfunkel. Qui sait laquelle ça sera pour toi ? Et finalement, mais lentement, tellement lentement, on oublie ses humiliations… même celles qui semblaient indélébiles finissent par s’effacer. On oublie qui était branché et qui ne l’était pas, qui était beau, intelligent, sportif ou pas. Qui est allé dans une bonne fac. Qui donnait les meilleures fêtes. Qui pouvait vous trouver de l’herbe. On les oublie tous. Même ceux qu’on disait aimer, et ceux qu’on aimait vraiment. Ceux-là sont les derniers à disparaître. Et ensuite, une fois qu’on a suffisamment oublié, on aime quelqu’un d’autre.
Je ne sais plus pourquoi je t'aime -
Gabrielle Zevin
Espère le fruit de ton labeur de l’incorruptible et non envieuse postérité : c’est la gloire, seule échelle par les degrés de laquelle les mortels d’un pied léger montent au ciel et se font compagnons des dieux.
Défense et illustration de la langue française (1549), Joachim du Bellay, éd. inexistante, 1549, Livre premier - Chapitre VI. Des mauvais traducteurs, et de ne traduire les poètes -
Joachim du Bellay
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