Une citation de Sand
proposée le jeudi 17 février 2022 à 17:50:30Sand - Ses citations
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Le soir, comme tous les soirs, le soir tomba. Rien à y faire : cette chose-là n'a d'égards pour personne. Il tombe et c'est tout. Peu importe quel sorte de jour il vient d'éteindre. Que ce soit un jour exceptionnel ou pas, c'est pareil. Le soir tombe, et l'éteint. Amen.
Châteaux de la colère Seuil 1997, page 139 -
Alessandro Barricco
Il n'y a pas d'être plus calme et plus heureux dans son intérieur que ce vieux troubadour retiré des affaires, qui chante de temps en temps sa petite romance à la lune, sans grand souci de bien ou mal chanter pourvu qu'il dise le motif qui lui trotte par la tête, et qui le reste du temps flâne délicieusement.
"extrait de lettre à G. Flaubert, citation présentée par Nicolas Petit dans un opuscule intitulé ""J'aime donc je suis"", Voix, Collection de la Martinière, Editions Xavier Barral, 2003, p. 47." -
George Sand
Une vieille paysanne guette l'arrivée du car qui doit la conduire au marché d'Agadir pour y vendre ses oranges et refuse l'offre d'un homme riche de lui céder toute sa marchandise : "Ecoute, mon fils. J'ai passé trois jours à cueillir ces fruits et ces légumes. Aujourd'hui je me suis levée très tôt. Je marche depuis ce matin à pied [...] Je ne me suis pas levée à l'aube pour me débarrasser en un clin d'oeil de tous mes fruits et légumes. Je vais à Agadir m'installer dans mon petit coin, étaler mes produits, saluer le gardien, demander des nouvelles de Rahma qui est malade, et vendre mes oranges et mes tomates à plusieurs personnes. J'aimerais recevoir la même somme que tu m'offres, mais de plusieurs mains, avec plusieurs sourires, et de visages différents. Je suis désolée, je ne me débarrasse pas de ma marchandise, je la vends. Et je passe toute une journée à la vendre. Sinon quelle vie aurions-nous ? Et quel intérêt de ne plus aller jusqu'au marché ?
cité par Colette Nys-Mazure dans"Tahar Ben Jelloun, le fou, le sage, écrivain public", ed. La Renaissance du livre, 2004, pp. 12 et 13,extrait tiré de "La Prière de l'Absent" Tahar Ben Jelloun, Ed Le Seuil, 1981. -
Tahar Ben Jelloun
Tu te souviens quand tu étais adolescent ? Voudrais-tu revivre cet âge-là ? Non, jamais - jamais.
Cité dans "Eloge des femmes mûres" de Stephen Vizinczey -
Sándor Weöres
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