Une citation de Tahar Ben Jelloun
proposée le jeudi 15 avril 2010 à 12:45:03Tahar Ben Jelloun - Ses citations
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Une vieille paysanne guette l'arrivée du car qui doit la conduire au marché d'Agadir pour y vendre ses oranges et refuse l'offre d'un homme riche de lui céder toute sa marchandise : "Ecoute, mon fils. J'ai passé trois jours à cueillir ces fruits et ces légumes. Aujourd'hui je me suis levée très tôt. Je marche depuis ce matin à pied [...] Je ne me suis pas levée à l'aube pour me débarrasser en un clin d'oeil de tous mes fruits et légumes. Je vais à Agadir m'installer dans mon petit coin, étaler mes produits, saluer le gardien, demander des nouvelles de Rahma qui est malade, et vendre mes oranges et mes tomates à plusieurs personnes. J'aimerais recevoir la même somme que tu m'offres, mais de plusieurs mains, avec plusieurs sourires, et de visages différents. Je suis désolée, je ne me débarrasse pas de ma marchandise, je la vends. Et je passe toute une journée à la vendre. Sinon quelle vie aurions-nous ? Et quel intérêt de ne plus aller jusqu'au marché ?
cité par Colette Nys-Mazure dans"Tahar Ben Jelloun, le fou, le sage, écrivain public", ed. La Renaissance du livre, 2004, pp. 12 et 13,extrait tiré de "La Prière de l'Absent" Tahar Ben Jelloun, Ed Le Seuil, 1981. -
Tahar Ben Jelloun
Les hommes veulent toujours être le premier amour d'une femme. C'est là leur sotte vanité. Nous, femmes, avons de ces choses là un esprit plus subtil. Ce qui nous plait, c'est être le dernier amour d'un homme.
Une femme sans importance -
Oscar Wilde
Vous savez, il vaut mieux partir du principe que l'homme et bon, s'il se révèle mauvais, c'est lui qui se fait mal. C'est une question de sagesse.
Partir, Gallimard 2006, pg 220 -
Tahar Ben Jelloun
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