Une citation de Masakazu Katsura
proposée le lundi 20 mai 2024 à 03:30:01Masakazu Katsura - Ses citations
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Toujours ensemble, ta main toujours assez proche pour être prise ; comme j’ai besoin de ta présence, comme je suis abandonnée sans elle, depuis que je te connais ! ta présence est, crois-moi, le seul rêve que je rêve, il n’en est pas d’autre !
Le Château, Presses Pocket n°2288, 1984, p.303. -
Franz Kafka
Ne crois pas, ne crois pas, Alfred, que je puisse être heureuse avec la pensée d'avoir perdu ton cœur. Que j'aie été ta maîtresse ou ta mère, peu importe. Que je t'aie inspiré de l'amour ou de l'amitié ; que j'aie été heureuse ou malheureuse avec toi, tout cela ne change rien à l'état de mon âme à présent. Je sais que je t'aime et c'est tout. Veiller sur toi, te préserver de tout mal, de toute contrariété, t'entourer de distractions et de plaisirs, voilà tout le besoin et le regret que je sens depuis que je t'ai perdu.
George Sand à Alfred de Musset, Venise, le 15 avril 1834. -
George Sand
Je ne découvre en moi d'autre trésor que la clé qui m'ouvre ce pré sans limites depuis que je te connais, ce pré fait de la répétition d'une seule plante toujours plus haute, dont le balancier d'amplitude toujours plus grande me conduira jusqu'à la mort. La mort, d'où l'horloge à fleurs des campagnes, belle comme ma pierre tombale dressée, se remettra en marche sur la pointe des pieds pour chanter les heures qui ne passent pas. Car une femme et un homme qui, jusqu'à la fin des temps, doivent être toi et moi, glisseront à leur tour sans se retourner jamais jusqu'à perte de sentier, dans la lueur oblique, aux confins de la vie et de l'oubli de la vie, dans l'herbe fine qui court devant nous à l'arborescence. Elle est, cette herbe dentelée, faite des mille liens invisibles, intranchables, qui se sont trouvés unir ton système nerveux au mien dans la nuit profonde de la connaissance.
L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 119 -
André Breton
Vous avez entendu parler des gens qui appellent leur lieu de travail pour dire qu'ils sont malades. Il se peut que vous-même, vous l'ayez fait quelquefois. Mais avez-vous jamais pensé à appeler votre travail pour dire que vous étiez en pleine forme ? Ça se passerait comme ça : vous auriez votre patron au bout de la ligne et vous lui diriez : Écoutez, je suis malade depuis que je travaille chez vous mais aujourd'hui, je vais bien, alors je ne viendrai plus. Se faire porter bien portant.
Même les Cow-Girls ont du vague à l'âme de Tom Robbins -
Tom Robbins
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