Une citation de Louis-Ferdinand Céline
proposée le mercredi 18 décembre 2024 à 11:00:02Louis-Ferdinand Céline - Ses citations
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Je m'étonne encore de cette absence de patience, hélas si répandue chez le voyageur moderne. Voyager, c'est accepter une marche lente, pénible et embellie à travers l'inconnu qui obsède. Pour devenir un autre, je cherche à deviner ce qui se cache derrière le monde. Je claque la porte de la maison tout simplement. Je traverse un trottoir, parfois ça peut suffire. Voyager, c'est observer ses semelles et imaginer qu'elles tiendront le coup. C'est inventer un autre rythme.
Belles Etoiles, p63 (Flammarion) -
Eric Poindron
Voyager, c'est bien utile, ça fait travailler l'imagination. Tout le reste n'est que déceptions et fatigues. Notre voyage à nous est entièrement imaginaire. Voilà sa force.
Voyage au bout de la nuit, Le Livre de Poche n°147/148, 1956, p.9. -
Louis Ferdinand Céline
Tant que le militaire ne tue pas, c'est un enfant. On l'amuse aisément. N'ayant pas l'habitude de penser, dès qu'on lui parle il est forcé pour essayer de vous comprendre de se résoudre à des efforts accablants. Le capitaine Frémizon ne me tuait pas, il n'était pas en train de boire non plus, il ne faisait rien avec ses mains, ni avec ses pieds, il essayait seulement de penser. C'était énormément trop pour lui. Au fond, je le tenais par la tête.
Voyage au Bout de la nuit, Editions Gallimard 1952. -
Louis-Ferdinand Céline
Voyager, c'est naître et mourir à chaque instant.
Les Misérables - éd. J. Hetzel et A. Quantin, 1882, partie I, chap. 5, p. 441 -
Victor Hugo
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