Une citation de Christian Bobin
proposée le mercredi 08 septembre 2010 à 12:22:31Christian Bobin - Ses citations
Citations similaires
Je m'étonne encore de cette absence de patience, hélas si répandue chez le voyageur moderne. Voyager, c'est accepter une marche lente, pénible et embellie à travers l'inconnu qui obsède. Pour devenir un autre, je cherche à deviner ce qui se cache derrière le monde. Je claque la porte de la maison tout simplement. Je traverse un trottoir, parfois ça peut suffire. Voyager, c'est observer ses semelles et imaginer qu'elles tiendront le coup. C'est inventer un autre rythme.
Belles Etoiles, p63 (Flammarion) -
Eric Poindron
"Il arrive aussi, mais c'est très rare, qu'un livre donne le coup de grâce, une page intégrale de lumière, le vif argent de l'âme, un grand écrivain [...] Dans Pascal, par exemple : ""Ainsi, nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre, et nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais"
L'enchantement simple, page 16, éditions Lettres vives, collection Entre 4 yeux. -
Christian Bobin
Les dalles mortuaires ressemblent aux couvertures des livres. Même format rectangulaire. Même brièveté des informations données.
La folle allure, Gallimard, page 24 -
Christian Bobin
J'aime appuyer ma main sur le tronc d'un arbre devant lequel je passe, non pour m'assurer de l'existence de l'arbre - dont je ne doute pas - mais de la mienne.
La présence pure - Le temps qu'il fait - page 25. -
Christian Bobin
Contribuer