Une citation de Jean-Paul Sartre
proposée le jeudi 17 mars 2011 à 14:57:06Jean-Paul Sartre - Ses citations
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La lecture est une expérience sensible qui se situe dans le monde réel, où on s'expose à des blessures, où l'âme subit des lésions. Une phrase qu'on lit peut être une semence qui pousse. Soudain de manière imprévisible, elle s'ouvre à elle-même et déchire le sol où elle est tombée au hasard du vent et peut -être de la chance.
Les Paradisiaques - Grasset - 2005 -
Pascal Quingnard
Maintenant, je ne pense plus pour personne ; je ne me soucie même pas de chercher des mots. Ca coule en moi, plus ou moins vite, je ne fixe rien, je laisse aller. la plupart du temps, faute de s'attacher à des mots, mes pensées restent des brouillards. Elles dessinent des formes vagues et plaisantes, s'engloutissent : aussitôt, je les oublie.
La nausée'', Gallimard, Coll. Gallimard, 1990, p.20. -
Jean-Paul Sartre
Les objets, cela ne devrait pas toucher, puisque cela ne vit pas. On s'en sert, on les remet en place, on vit au milieu d'eux : ils sont utiles, rien de plus. Et moi, ils me touchent, c'est insupportable. J'ai peur d'entrer en contact avec eux tout comme s'ils étaient des bêtes vivantes.
La nausée, Gallimard, Coll. Gallimard, 1990, p.26. -
Jean-Paul Sartre
Tout nous vient des autres ... Etre, c'est appartenir à quelqu'un.
Cité dans "Eloge des femmes mûres" de Stephen Vizinczey. -
Jean-Paul Sartre
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