Une citation de François Nourissier
proposée le mardi 31 mai 2011 à 07:42:47François Nourissier - Ses citations
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Depuis quelques années, je dors ma vie.
La Fête des pères, Le Livre de Poche n° 6311, p.35. -
François Nourissier
Je ne suis pas taciturne, m'avait-elle dit un jour, je suis violente. A défaut de crier, je me tais.
La Fête des pères, Le Livre de Poche n°6311, p.59. -
François Nourissier
Je m’aperçois alors que le vrai drame de mon enfance a été de manquer aussi radicalement d’amour. L’amour, ses signes, ses élans, ses excès, sa chaleur, ses soudaines folies : rien de tout cela ne se portait chez nous. À force d’aller sans dire, les sentiments étaient non seulement devenus muets mais ils s’étaient évaporés.
Le Musée de l'Homme -
François Nourissier
À force de ne jamais prendre de coups - et j’étais si fier de cette invulnérabilité ! - je suis devenu pour la souffrance une proie fraîche. J’irai demain à la souffrance comme une bête à l’abattoir.
Le Musée de l'Homme -
François Nourissier
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