Une citation de Louis Aragon
proposée le dimanche 04 septembre 2011 à 19:26:59Louis Aragon - Ses citations
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Sous l’empire, comme à toutes les époques où les nations sont des abattoirs, la littérature était étrange : des troppemaneries emplissaient les livres : il y avait des cadavres derrière chaque feuillet, comme si en écrivant on eût regardé chez Napoléon III ? Tout sentait fade, des mouches de charnier volaient sur les livres.
Mémoires - Eds Sulliver p. 77. -
Louise Michel
Je quitte un peu mon microscope. On a beau dire, écrire l'oeil à l'objectif même avec l'aide d'une chambre blanche fatigue véritablement la vue. Mes deux yeux, déshabitués de regarder ensemble, font légèrement osciller leurs sensations pour s'apparier à nouveau.
Le paysan de Paris, Gallimard, collection Folio n°782, 1990, p.42. -
Louis Aragon
Mais toutes les conquêtes ne se font pas sur les étrangers : il n’y a rien de plus illustre que de faire une conquête paisible de son propre Etat. Conquérir les cœurs.
Sermons du carême du Louvre, Folio, p. 169 -
Bossuet
Imagination attachée à des variations infimes et discordantes, comme si la grande affaire était de rapprocher un jour une orange et une ficelle, un mur et un regard.
Le paysan de Paris, Gallimard, collection Folio n°782, 1990, p. 61. -
Louis Aragon
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