Une citation de Marien Defalvard
proposée le dimanche 25 septembre 2011 à 10:17:45Marien Defalvard - Ses citations
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Je couvais mon aigreur, mon envie, mes haines, je les soignais, je les sauvais de leurs blessures, je les dorlotais, je les promenais en badinant, dans le creux de mes bras, je les avais engendrées, nourries, éduquées, je les amusais et les entretenais, je les levais le matin sous leurs couvertures, dans leurs draps sales, et je les bordais le soir, très vicieuses et sanguines, échaudées, tellement échaudées, comme autant d’astronautes en partance pour la Lune : « bonne nuit. ».
Du temps qu'on existait de Marien Defalvard
Marien Defalvard