Une citation de Jean Giono
proposée le lundi 27 février 2012 à 17:48:00Jean Giono - Ses citations
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La poésie est une flèche tirée : si j'ai bien visé, ce qui compte - que je veux - n'est ni la flèche ni le but mais le moment où la flèche se perd, se dissout dans l'air de la nuit : jusqu'à la mémoire de la flèche est perdue.
Le coupable, p. 131 - cité par Gaston Puel dans Terre-Plein, éd. T. Bouchard, p. 71 -
Georges Bataille
Les mots ne suffirent plus. A force de tout se passer en mots, le plaisir restait en suspens, on s’énervait à attendre l’essentiel. Il fallait aller plus loin. Quel bonheur de s’approcher coûte que coûte de ce paroxysme !”
Le Moulin de Pologne, Gallimard. -
Jean Giono
La chaleur pétillait sur les tuiles. Le soleil n’avait plus de corps ; il était frotté comme une craie aveuglante sur tout le ciel ; les collines étaient tellement blanches qu’il n’y avait plus d’horizon.
Le hussard sur le toît, Gallimard, Collection Folio n°240, 1985, p158. -
Jean Giono
Dans la vie courante (qui est la nôtre) il n’y a vraiment jamais de quoi rire à ventre déboutonné, notre corps n’en a pas l’habitude (tandis que ricaner, on sait le faire).
Le Moulin de Pologne'', Gallimard, Collection ''Folio'' n°274, 1983, p.110. -
Jean Giono
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