Une citation de Jean-Philippe Blondel
proposée le mardi 17 avril 2012 à 11:31:34Jean-Philippe Blondel - Ses citations
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A mesure qu'il brandissait les papiers justifiant sa présence en France, il répétait : Je travaille, je suis bien intégré, je ne dérange personne. C'était donc cela un parfait étranger, un homme qui ne gênait pas, ne causait pas de tort, pas de préjudice, un homme pacifié par le traitement préférentiel que la France lui octroyait, un homme discret, reconnaissant, sans histoire - une ombre silencieuse, un souffle qui ne ferait pas vaciller la démocratie, tomber nos filles, et il y avait de la fierté dans sa voix lorsqu'il répétait cette phrase, mais reconnaît-on la haine, la rancœur et le ressentiment quand ils se présentent à nous parés de leurs corsets sociaux ? Et il y avait de la honte aussi - elle m'était familière, la honte d'être différente, de faire partie d'une minorité, d'avoir à justifier l'origine de mon nom.
Douce France -
Karine Tuil
ça doit être quelque chose dans ce genre là, l'amitié - accepter que l'autre s'égare sur des chemins loin de vous et accepter qu'il en revienne, sans rancoeur.
Passage du gué -
Jean-Philippe Blondel
Elle savait que les choix, de toute façon, ne sont que des illusions que l'on se façonne pour prétendre être libre.
Et rester vivant -
Jean-Philippe Blondel
C'est de ça que j'ai envie. D'une affirmation de l'existence. De m'installer dans la permanence. De prendre ma place dans la bataille fragile et pitoyable des êtres humains qui posent des fondations et montent des édifices en sachant pertinament qu'un jour ou l'autre, tout disparaîtra.
Et rester vivant -
Jean-Philippe Blondel
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