Une citation de Félix Bogaerts
proposée le jeudi 10 mai 2012 à 16:39:23Félix Bogaerts - Ses citations
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Si les hommes ne se flattaient pas les uns les autres, il n’y aurait guère de société.
Réflexions et Maximes -
Vauvenargues
La nature a ébauché beaucoup de talents qu’elle n’a pas daigné finir Ces faibles semences de génie abusent une jeunesse ardente, qui leur sacrifie les plaisirs et les plus beaux jours de la vie Je regarde ces jeunes gens comme les femmes qui attendent leur fortune de leur beauté : le mépris et la pauvreté sont la peine sévère de ces espérances Les hommes ne pardonnent point aux malheureux l’erreur de la gloire.
Réflexions et Maximes -
Vauvenargues
Nos paysans aiment leurs hameaux ; les Romains étaient passionnés pour leur patrie, pendant que ce n’était qu’une bourgade ; lorsqu’elle devint plus puissante, l’amour de la patrie ne fut plus si vif ; une ville, maîtresse de l’univers, était trop vaste pour le coeur de ses habitants Les hommes ne sont pas nés pour aimer les grandes choses.
Réflexions et Maximes -
Vauvenargues
Qui travaillera pour le théâtre? Qui fera des portraits ou des satires ? Qui osera prétendre à instruire ou à divertir les hommes ? Mille gens se tourmentent dans ce but, et l’on n’a jamais vu autant d’artistes : mais les hommes n’estiment que ce qui est nouveau ou ce qui est rare Nous avons, d’ailleurs, des chefs-d’oeuvre en tout genre ; tous les grands sujets sont traités ; eût-on même assez de génie pour se soutenir à côté des modèles, je doute qu’on obtint dans le monde le même succès, et que les plus habiles fissent un grand chemin de ce côté-là.
Réflexions et Maximes -
Vauvenargues
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