Une citation de Céline
proposée le lundi 02 juillet 2012 à 21:59:44Céline - Ses citations
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Voyager, c'est bien utile, ça fait travailler l'imagination. Tout le reste n'est que déceptions et fatigues. Notre voyage à nous est entièrement imaginaire. Voilà sa force.
Voyage au bout de la nuit, Le Livre de Poche n°147/148, 1956, p.9. -
Louis Ferdinand Céline
Quand on a pu s'échapper vivant d'un abattoir international en folie, c'est tout de même une référence sous le rapport du tact et de la discrétion. Mais revenons à ce voyage.
Voyage au bout de la nuit, Le Livre de Poche n°147/148, 1956, p.114. -
Louis Ferdinand Céline
Tant que le militaire ne tue pas, c'est un enfant. On l'amuse aisément. N'ayant pas l'habitude de penser, dès qu'on lui parle il est forcé pour essayer de vous comprendre de se résoudre à des efforts accablants. Le capitaine Frémizon ne me tuait pas, il n'était pas en train de boire non plus, il ne faisait rien avec ses mains, ni avec ses pieds, il essayait seulement de penser. C'était énormément trop pour lui. Au fond, je le tenais par la tête.
Voyage au Bout de la nuit, Editions Gallimard 1952. -
Louis-Ferdinand Céline
Maintenant c'est l'odeur de confiture chaude qui domine. Rien qu'à respirer cette odeur et à voir le rose, on a le goût acidulé de la groseille dans la bouche. Il y a des couleurs qui ont un goût, tout de suite. Comme le citron. Il surgit qu'elle voie ce jaune frissonnant du citron ouvert pour saliver sous la langue d'acidité exquise. Il y a des verts qui lui font crisser les dents.
Voie non classée Flammarion, 1985, p.9. -
Anne-Marie Garat
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