Une citation de Douglas Kennedy
proposée le lundi 24 septembre 2012 à 10:14:48Douglas Kennedy - Ses citations
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Si les psys proclament qu’il est toujours préférable de « dire les choses », je crois que c’est un leurre. Parler revient seulement à formuler le mal qui vous ronge, non à l’expulser. Ce n’est pas comme de vomir un repas indigeste, une réaction naturelle qui vous laisse purgé, lavé et prêt à vous remettre à table. Tout ce que l’on peut penser, après s’être confié, c’est : « Voilà, je l’ai dit et… rien n’a changé. ».
Quitter le monde, Editions Belfond, p406 -
Douglas Kennedy
Vous connaissez mal les français. Nous avons le complexe de la liberté, ça date de 89. Nous avons égorgé la moitié de l'Europe au nom de ce principe. Depuis que Napoléon a écrasé la Pologne, nous ne supportons pas que quiconque le fasse à notre place. Nous aurions l'impression d'être frustrés.
Maurice Biraud, Un taxi pour Tobrouk (1961), écrit par Michel Audiard -
Michel Audiard
A l’école, on n’a même pas le droit de dire quoi que ce soit, parce que Dieu est toujours en train de regarder et d’écouter, comme on le sait depuis le catéchisme. « Qui t’a créée ? Dieu m’a créée. Pourquoi Dieu t’a-t-Il créée ? Dieu m’a créée pour L’aimer et Le vénérer. » Enfin vous connaissez. Il y en a comme ça tout un gros livre, mais l’idée, en gros, c’est de ne prendre aucun risque par ce que lui ne prend jamais de vacances, jamais, toujours là à regarder et à écouter – même le dimanche alors qu’en principe on n’a pas le droit. Ce qui est quand même bizarre – mais je suppose qu’Il peut se permettre de ne pas suivre le règlement, puisque, le jour du Seigneur, c’est Lui qui l’a créé n’est-ce pas ?.
L'amour est une chose étrange -
Joseph Connolly
J'ai souvent pensé qu'on ne devient réellement adulte qu'au moment où l'on pardonne à ses parents d'être aussi imparfaits que le reste des humains et où l'on reconnaît que, avec leurs limites, ils ont fait de leur mieux pour vous. Mais enfin, aimer ses géniteurs ne signifie pas que l'on reprenne à son compte leur conception de la vie.
La poursuite du bonheur, Editions Belfond, 2001, page 93 -
Douglas Kennedy
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