Une citation de Frédérique Deghelt
proposée le mardi 25 septembre 2012 à 15:16:21Frédérique Deghelt - Ses citations
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Je n'oublierai jamais le moment ou, pour la première fois, j'ai senti et compris la tragédie de la colonisation. [. .. ] Depuis ce jour, j'ai honte de mon pays. Depuis ce jour, je ne peux pas rencontrer un Indochinois, un Algérien, un Marocain, sans avoir envie de lui demander pardon. Pardon pour toutes les douleurs, toutes les humiliations qu'on lui a fait souffrir, qu'on a fait souffrir à leur peuple. Car leur oppresseur, c'est l'Etat français, il le fait au nom de tous les Français, donc aussi, pour une petite part, en mon nom. C'est pourquoi, en présence de ceux que l'Etat français opprime, je ne peux pas ne pas rougir, je ne peux pas ne pas sentir que j'ai des fautes à racheter.
Qui est coupable des menées antifrançaises » (1938), dans Écrits historiques et politiques -
Simone Weil
Dans la vie on ne dit pas tout ce qu'on pense, on ne pense pas tout ce qu'on dit et l'on ne fait pas non plus tout ce qu'on croit.
La grand-mère de Jade -
Frédérique Deghelt
Toute révélation contient un acte d'amour mais est-ce bien ce que voit celui qui connaît désormais notre secret ?.
La grand-mère de Jade -
Frédérique Deghelt
Vivre dans la peur, c'est vivre à moitié, prendre la rue du plus tard, c'est arriver à la place du jamais. Dire non à ses désirs profonds de vie, c'est dire oui à ses aspirations de mort. On ne regrette jamais que ce qu'on n'a pas choisi. On regrette la chance qu'on a laissée passer.
La grand-mère de Jade -
Frédérique Deghelt
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