Une citation de Julien Gracq
proposée le dimanche 02 décembre 2012 à 23:14:48Julien Gracq - Ses citations
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Sous l’empire, comme à toutes les époques où les nations sont des abattoirs, la littérature était étrange : des troppemaneries emplissaient les livres : il y avait des cadavres derrière chaque feuillet, comme si en écrivant on eût regardé chez Napoléon III ? Tout sentait fade, des mouches de charnier volaient sur les livres.
Mémoires - Eds Sulliver p. 77. -
Louise Michel
Le sommeil d’une femme qu’on regarde intensément conjure autour d’elle une innocence, une sécurité presque démente : il m’a toujours paru inconcevable de s’abandonner ainsi les yeux fermés à des yeux ouverts.
"La Presqu’île, ""Le roi Cophetua"", José Corti, page 249." -
Julien Gracq
Sans la littérature, on ne saurait pas ce que pense un homme lorsqu’il est seul.
Papiers collés III -
Georges Perros
Les hommes artistes sont des artistes, les femmes artistes sont des femmes. La littérature est un art encore plus machiste que les autres. Il y a une frontière entre la littérature des sentiments et la littérature virile, digne d'intérêt. Les hommes écrivains sont très à cheval sur leur virilité, il ne faut pas vendre plus de livres qu'eux, sinon on les menace.
Interview Cafebabel 16 mai 2008 -
Lucia Etxebarria
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