Une citation de Harry G. Frankfurt
proposée le lundi 07 janvier 2013 à 09:40:38Harry G. Frankfurt - Ses citations
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Lorsque les pouvoirs publics s'intéressent à la presse avec une aimable sollicitude, nous pouvons tout craindre.
Le Bien public - Au chevet de la presse - Propos tenus lors de l'annonce, par Nicolas Sarkozy, des états généraux de la presse le 2 octobre 2008 -
Philippe Alexandre
Il est toujours plus facile de croire à sa propre bonté que d'affronter les autres et lutter pour ses droits personnels. Il est toujours plus facile de recevoir une offense et de ne pas y répondre que d'avoir le courage d'affronter un adversaire plus fort que soi. Nous pouvons toujours dire que nous n'avons pas été atteints par la pierre qu'on nous a lancée, c'est seulement la nuit - quand nous sommes seuls et que notre femme, ou notre mari, ou notre camarade de classe est endormi -, c'est seulement la nuit que nous pouvons déplorer en silence notre lâcheté.
Le démon et mademoiselle Prym -
Paulo Coehlo
La pitié est souvent un sentiment de nos propres maux dans les maux d’autrui. C’est une habile prévoyance des malheurs où nous pouvons tomber ; nous donnons du secours aux autres pour les engager à nous en donner en de semblables occasions ; et ces services que nous leur rendons sont à proprement parler des biens que nous nous faisons à nous-mêmes par avance.
Maximes de La Rochefoucauld : Réflexions morales -
La Rochefoucauld
Une personne n’est pas, comme j’avais cru, claire et immobile devant nous avec ses qualités, ses défauts, ses projets, ses intentions à notre égard (comme un jardin qu’on regarde, avec toutes ses plate-bandes, à travers une grille), mais est une ombre où nous ne pouvons jamais pénétrer, pour laquelle il n’existe pas de connaissance directe, au sujet de quoi nous nous faisons des croyances nombreuses à l’aide de paroles et même d’actions, lesquelles les unes et les autres ne nous donnent que des renseignements insuffisants et d’ailleurs contradictoires, une ombre où nous pouvons tour à tour imaginer avec autant de vraisemblance que brillent la haine et l’amour.
Le Côté de Guermantes -
Proust
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