Une citation de Agnès Schnell
proposée le lundi 18 février 2013 à 10:32:31Agnès Schnell - Ses citations
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Mes mots, si péniblement attrapés, je les retenais toujours par les ailes, je ne voulais pas les laisser, je craignais qu'ils ne s'échappent. Après tout, une phrase, pour un mot, c'est une prison. Ils préféreraient sûrement se promener seuls,.
La Grammaire est une chanson douce -
Erik Orsenna
On s’étourdissait de mots anodins pour contenir le surgissement de l’intime. Pour écraser les fleurs noires des mauvaises pensées. Certains trouvaient refuge dans le superficiel, dans la débauche, dans l’alcool, l’errance ou dans la berceuse des mots.
l'enfance aux brumes -
Agnès Schnell
On vivait surtout en apparence, en surface. On parlait beaucoup pour taire l’essentiel. On parlait pour resserrer les bâillons, pour aveugler l’autre.
l'enfance aux brumes -
Agnès Schnell
Ainsi, le verbe être au présent capricieux … Le verbe aller qui se camoufle si bien que la petite ne le reconnaît pas toujours… Et les verbes faire et venir et d’autres encore. Et puis il y a les temps. Le temps présent, ça va encore. Mais le passé et le futur sont parfois si étranges… Le temps, c’est l’ennemi des enfants ! Les parents n’ont jamais le temps ou ils veulent du temps rien que pour eux. Et pour les petits, il est toujours temps d’aller au lit, ou de sortir du bain, ou d’obéir, ou d’étudier. Le temps s’échappe quand on joue ou quand on rêve. Il va trop vite quand on voudrait prolonger un câlin. Il est trop long, trop lent quand on a un gros chagrin.
l'enfance aux brumes -
Agnès Schnell
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