Une citation de François Bott
proposée le jeudi 04 juillet 2013 à 21:05:35François Bott - Ses citations
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A vingt ans, on danse au centre du monde, A trente, on erre dans le cercle. A cinquante, on marche sur la circonférence, évitant de regarder vers l'extérieur comme vers l'intérieur. Plus tard, c'est sans importance, privilège des enfants et des vieillards, on est invisible.
La femme à venir -
Christian Bobin
A vingt ans on attend tout de quelqu’un. Plus tard on apprend que personne ne peut apaiser cette attente, refermer cette plaie. Le mariage, l’effrayant labeur du mariage, mais aussi l’argent, la pesanteur accablante de l’argent, mais encore les soucis, le plomb et le marbre des soucis, tout cela a changé votre attente première, tout cela l’a vidée, creusée – purifiée. L’attente commence là, lorsqu’elle a renoncé à être jamais comblée. Elle se confond alors avec la totalité de ce qui vient, avec l’accueil sans discernement de tout ce qui s’avance – le léger comme le lourd, le froid comme le brûlant. D’où ça vient, je l’ignore. D’où peut-il venir l’amour qu’on appelle, - la part manquante - sinon de l’amour lui-même ? Nous ne sommes là-dedans que des intermédiaires, des passeurs.
La merveille et l’obscur, op.cit., p. 59. -
Christian Bobin
A vingt ans, on écrit avec la profonde sécurité d'avoir échangé des serments éternels ; on sourit de pitié en songeant à ces vulgaires résultats de toutes les passions qui s'éteignent ; on a l'orgueil de croire que, seul entre tous, on servira d'exception à cette grande loi de la fragilité humaine ! Noble erreur, heureuse fatuité, d'oû naissent la grandeur et les illusions de la jeunesse !.
Lavinia -
George Sand
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