Une citation de Cicéron
proposée le lundi 21 octobre 2013 à 22:37:11Cicéron - Ses citations
Citations similaires
Mais la société n'est-elle pas l'infini tissu de toutes ces petitesses, de ces finasseries, de ces hypocrisies, de ces misères ? L'humanité pullule ainsi sur le globe comme une sale poignée de morpions sur une vaste motte.
Lettre à Louise Colet le 25 juin 1853. -
Gustave Flaubert
L’étroitesse de la conception existante de l’indépendance de la femme et de son émancipation ; la crainte d’aimer un homme qui n’est pas son égal au point de vue social ; la crainte que l’amour la dépouillera de sa liberté ou de son indépendance ; la terreur que l’amour ou la joie de la maternité nuise à l’exercice de sa profession, toutes ces appréhensions font de la femme moderne émancipée une vestale par force, devant laquelle passe la vie – avec ses grandes douleurs qui purifient et ses joies profondes qui ravissent – sans que son âme en soit touchée ou entraînée.
La tragédie de l'émancipation féminine -
Emma Goldman
L'enfant n'a pas un visage humain, il a une tête d'animal domestique, de bête souillée, avilie par la basse-cour. Il est trop jeune pour que la douleur ait déjà tracé la balafre du cynisme — ou de la résignation — sur son visage, et il a une belle et naïve expression, l'expression stupide de quelqu'un qui ne comprend rien à ce qui se passe. Tout ce qui se passe est un miracle pour le petit gitan, qui est né par miracle, qui mange par miracle, qui vit par miracle et qui a, par pur miracle, assez de forces pour chanter. Après les jours viennent les nuits, après les nuits viennent les jours. L'année a quatre saisons : le printemps, l'été, l'automne, et l'hiver. Il y a des vérités que l'on sent dans son corps, comme la faim ou l'envie d'uriner.
La Ruche (1958), Camilo José Cela (trad. Henri L. P. Astor), éd. Gallimard, coll. L'Imaginaire, 1996, p. 76-77 -
Camilo José Cela
Aux mines de Salzbourg, on jette dans les profondeurs abandonnées de la mine un rameau d'arbre effeuillé par l'hiver ; deux ou trois mois après, on le retire couvert de cristallisations brillantes : les plus petites branches, celles qui ne sont pas plus grosses que la taille d'une mésange, sont garnies d'une infinité de diamants mobiles et éblouissants ; on ne peut plus reconnaître le rameau primitif. Ce que j'appelle cristallisation, c'est l'opération de l'esprit, qui tire de tout ce qui se présente la découverte que l'objet aimé a de nouvelles perfections. (. .. ) En un mot, il suffit de penser à une perfection pour la voir dans ce qu'on aime.
De l'Amour -
Stendhal
Contribuer