Une citation de Sartre
proposée le vendredi 15 novembre 2013 à 21:44:45Sartre - Ses citations
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Maintenant, je ne pense plus pour personne ; je ne me soucie même pas de chercher des mots. Ca coule en moi, plus ou moins vite, je ne fixe rien, je laisse aller. la plupart du temps, faute de s'attacher à des mots, mes pensées restent des brouillards. Elles dessinent des formes vagues et plaisantes, s'engloutissent : aussitôt, je les oublie.
La nausée'', Gallimard, Coll. Gallimard, 1990, p.20. -
Jean-Paul Sartre
Les objets, cela ne devrait pas toucher, puisque cela ne vit pas. On s'en sert, on les remet en place, on vit au milieu d'eux : ils sont utiles, rien de plus. Et moi, ils me touchent, c'est insupportable. J'ai peur d'entrer en contact avec eux tout comme s'ils étaient des bêtes vivantes.
La nausée, Gallimard, Coll. Gallimard, 1990, p.26. -
Jean-Paul Sartre
Vous savez, il vaut mieux partir du principe que l'homme et bon, s'il se révèle mauvais, c'est lui qui se fait mal. C'est une question de sagesse.
Partir, Gallimard 2006, pg 220 -
Tahar Ben Jelloun
Tout nous vient des autres ... Etre, c'est appartenir à quelqu'un.
Cité dans "Eloge des femmes mûres" de Stephen Vizinczey. -
Jean-Paul Sartre
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