Une citation de Vigny
proposée le dimanche 01 décembre 2013 à 20:45:04Vigny - Ses citations
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Une vieille paysanne guette l'arrivée du car qui doit la conduire au marché d'Agadir pour y vendre ses oranges et refuse l'offre d'un homme riche de lui céder toute sa marchandise : "Ecoute, mon fils. J'ai passé trois jours à cueillir ces fruits et ces légumes. Aujourd'hui je me suis levée très tôt. Je marche depuis ce matin à pied [...] Je ne me suis pas levée à l'aube pour me débarrasser en un clin d'oeil de tous mes fruits et légumes. Je vais à Agadir m'installer dans mon petit coin, étaler mes produits, saluer le gardien, demander des nouvelles de Rahma qui est malade, et vendre mes oranges et mes tomates à plusieurs personnes. J'aimerais recevoir la même somme que tu m'offres, mais de plusieurs mains, avec plusieurs sourires, et de visages différents. Je suis désolée, je ne me débarrasse pas de ma marchandise, je la vends. Et je passe toute une journée à la vendre. Sinon quelle vie aurions-nous ? Et quel intérêt de ne plus aller jusqu'au marché ?
cité par Colette Nys-Mazure dans"Tahar Ben Jelloun, le fou, le sage, écrivain public", ed. La Renaissance du livre, 2004, pp. 12 et 13,extrait tiré de "La Prière de l'Absent" Tahar Ben Jelloun, Ed Le Seuil, 1981. -
Tahar Ben Jelloun
Après avoir étudié la condition des femmes dans tous les temps et dans tous les pays, je suis arrivé à la conclusion qu’au lieu de leur dire bonjour, on devrait leur demander pardon.
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Alfred de Vigny
Tu pars ; et cependant m'as-tu toujours haï, Symétha ? - Non, ton coeur quelquefois s'est trahi ; -Car, lorsqu'un mot flatteur abordait ton oreille, La pudeur souriait sur ta lèvre vermeille.
Poèmes Antiques -
Alfred de Vigny
La Raison parle, mais l’Amour chante.
Stello -
Alfred de Vigny
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