Une citation de Didier Hallépée
proposée le vendredi 08 août 2014 à 18:54:00Didier Hallépée - Ses citations
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Le principe d'une parabole, c'est de prendre un truc simple que tout le monde comprend, et de le compliquer par des comparaisons jusqu'à ce qu'on ne sache plus du tout ce que c'est. Le Royaume des Cieux, par exemple, nom savant du paradis. L'endroit où l'on va quand on est mort et qu'on a été sympa sur Terre. Voilà que ça devient tour à tour un grain de moutarde, un filet de pêche, une pâte à pain et un marchand de perles. Et débrouille-toi pour trouver le chemin.
L'évangile de Jimmy -
Didier van Cauwelaert
Lorsque tu as passé une bonne journée, que tu t'es levé tôt le matin pour m'accompagner à la pêche, que tu as couru, travaillé aux rosiers avec Antoine, tu es épuisé le soir, et finalement, toi qui détestes aller te coucher, tu es heureux de plonger dans tes draps pour trouver le sommeil. Ces soirs-là tu n'as pas peur de t'endormir. La vie est un peu comme une de ces journées. Lorsqu'elle a commencé tôt on éprouve une certaine tranquillité à se dire qu'un jour on se reposera. Peut-être parce que avec le temps nos corps nous imposent les choses avec moins de facilité. Tout devient plus difficile et fatigant, alors l'idée de s'endormir pour toujours ne fait plus peur comme avant.
Et si c'était vrai... -
Marc Lévy
Les jeunes couples croient qu’ils se marient parce qu’ils s’aiment, ou pour trouver le bonheur, alors qu’on veut juste leur vendre de la vaisselle, des serviettes.
99 francs -
Frédéric Beigbeder
J’ai interrogé beaucoup de livres. Je lisais comme à l’étranger on déplie une carte pour trouver le point où l’on est, avant de chercher celui où l’on veut aller. Le temps me rentrait son poing dans la gorge et m’étouffait lentement. Ma ruse était de me laisser mourir, de ne rien faire d’autre que regarder par la fenêtre le bleu des catastrophes.
Christian Bobin, Prisonnier au berceau, Paris, Gallimard (Folio), 2006, p. 15. -
Christian Bobin
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