Une citation de Haruki Murakami
proposée le vendredi 17 octobre 2014 à 21:54:14Haruki Murakami - Ses citations
Citations similaires
La plupart des fonctionnaires sont comme absents en public.
Le Château Presses Pocket n°2288, 1984, p.236 -
Franz Kafka
La plupart des gens dits "pensifs", "dans les nuages", peuvent reprendre assez vite le fil de la réalité en cours, pour peu qu'on les interpelle et les tire de leurs rêveries. Moi, quand je m'immerge dans mes pensées et que quelqu'un tente de m'en sortir je demeure pendant quelques secondes incapable de parler, occupé à remonter des profondeurs où je me suis enfoncé, à extraire ma pensée embourbée, presque engluée dans mes tréfonds de viande et de sang.
1993, Tristram, 1994, p. 128. -
Mehdi Belhaj Kacem
Tu me dis que dans cette ville il n'y a ni lutte, ni haine, ni espoir. Magnifique! Tiens, si j'en avais la force, j'applaudirais. Mais qu'il n'y ait ni luttes, ni haine, ni désirs signifie qu'il n'y a pas non plus le contraire de tout cela. C'est-à-dire la joie, la béatitude, l'amour. C'est parce qu'existent le désespoir, la désillusion, la tristesse, oui, c'est de là que naît la joie. Une béatitude sans désespoir n'existe nulle part.
La Fin des Temps - 1995 -
Haruki Murakami
Mais sans amour, c'est comme si le monde n'existait pas, non? dit-elle. Sans amour, le monde n'est qu'un souffle de vent qui passe devant tes fenêtres. Ne pas pouvoir toucher la main de quelqu'un, c'est comme être privé d'odorat.
La Fin des Temps - 1995 -
Haruki Murakami
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