Une citation de Haruki Murakami
proposée le vendredi 17 octobre 2014 à 21:56:33Haruki Murakami - Ses citations
Citations similaires
Il est des péchés ou (appelons-les comme le monde les appelle) de coupables souvenirs qui sont cachés par l'homme dans les recoins les plus sombres de son coeur mais qui demeurent là et attendent. Il peut laisser s'estomper ces souvenirs, faire qu'ils soient comme s'ils n'avaient jamais été, se persuader presque qu'ils ne furent point ou tout au moins qu'ils furent autres.
Ulysse II, Gallimard, Collection Folio n°772, 1986, p.117. -
James Joyce
Tu me dis que dans cette ville il n'y a ni lutte, ni haine, ni espoir. Magnifique! Tiens, si j'en avais la force, j'applaudirais. Mais qu'il n'y ait ni luttes, ni haine, ni désirs signifie qu'il n'y a pas non plus le contraire de tout cela. C'est-à-dire la joie, la béatitude, l'amour. C'est parce qu'existent le désespoir, la désillusion, la tristesse, oui, c'est de là que naît la joie. Une béatitude sans désespoir n'existe nulle part.
La Fin des Temps - 1995 -
Haruki Murakami
Mais sans amour, c'est comme si le monde n'existait pas, non? dit-elle. Sans amour, le monde n'est qu'un souffle de vent qui passe devant tes fenêtres. Ne pas pouvoir toucher la main de quelqu'un, c'est comme être privé d'odorat.
La Fin des Temps - 1995 -
Haruki Murakami
Ouvre l'étagère du haut à droite. Je pense qu'il doit rester la mousse à raser de mon mari [décédé]". Je trouvai effectivement sur l'étagère une mousse à raser Gillette parfumée au citron et un élégant rasoir. La bombe de mousse à raser était à moité vide , et une mousse blanche séchée était restée collée au bec verseur. Mourir, c'est laisser derrière soi une bombe de mousse à raser à moitié vide.
La Fin des Temps - 1995 -
Haruki Murakami
Contribuer
