Une citation de Philippe Jaffeux
proposée le mercredi 17 décembre 2014 à 18:59:49Philippe Jaffeux - Ses citations
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Je pense que tous les gens de lettres sont comme moi, que jamais ils ne relisent leurs oeuvres lorsqu'elles ont paru. Rien n'est, en effet, plus désenchantant, plus pénible, que de regarder, après des années, ses phrases. Elles se sont en quelque sorte décantées et déposent au fond du livre ; et, la plupart du temps, les volumes ne sont pas ainsi que les vins qui s'améliorent en vieillissant ; une fois dépouillés par l'âge, les chapitres s'éventent et leur bouquet s'étiole.
Préface écrite vingt ans après le roman À rebours, 1884 -
Joris-Karl Huysmans
Son humour était sacré parce que les livres saints ne le faisaient pas rire.
Courants 505 : le vide, Rougier V. éd. -
Philippe Jaffeux
Les ordinateurs nous abêtissent car ils produisent une chaleur inhumaine.
Courants 505 : le vide, Rougier V. éd. -
Philippe Jaffeux
Il s'alimentait avec du silence depuis qu'il mangeait au lieu de parler.
Courants 505 : le vide, Rougier V. éd. -
Philippe Jaffeux
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