Une citation de Anne Fadiman
proposée le samedi 25 avril 2015 à 12:30:01Anne Fadiman - Ses citations
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Je t’ai d’abord aimé tel que tu es, tel que tu m’es apparu ? mais ce n’était plus assez, et j’ai voulu te posséder depuis toujours, depuis ton origine, j’ai voulu t’arracher au monde, et que tu croisses en moi seule, sans autre mère que moi, sans autre femme que moi, et n’ayant connu que mon ventre.
Lettres à l'Amant -
Mireille Sorgue
Ton nom l’autre jour a jailli de moi, nécessairement, désespérément, ton nom comme un effort plus vaste pour t’appréhender ? et voilà qu’à présent je peux t’appeler ainsi, et le soir, dans mon lit, je dis tout doucement ce nom… Quelle étrange chose… Je t’ai d’abord aimé tel que tu es, tel que tu m’es apparu ? mais ce n’était plus assez, et j’ai voulu te posséder depuis toujours, depuis ton origine, j’ai voulu t’arracher au monde, et que tu croisses en moi seule, sans autre mère que moi, sans autre femme que moi, et n’ayant connu que mon ventre. Alors ton nom est sorti de moi ? et ce fut comme si je t’avais enlevé. Ton nom fut comme un rapt ; et je suffoquai de ta présence vive entre mes bras.
Lettres à l'Amant -
Mireille Sorgue
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