Une citation de Jean Paulhan
proposée le mardi 07 juillet 2015 à 14:00:01Jean Paulhan - Ses citations
Citations similaires
Des mots sans suite porteurs de sens embroussaillés tournent en rond autour de toi.
La peinture cubiste, Gallimard, Collection Folio essais n°136, 1990, p. 110. -
Jean Paulhan
Il semble qu'il s'ouvre à nous une vie nouvelle, que nous donnerons à l'attention. On se jure de regarder à l'avenir tous les objets du monde comme il nous a été donné de regarder ce jour-là un jardin, un ciel, une jeune femme. Et notre oeil croit baigner à l'aise dans une étendue sans distances - comme il est donné à notre pensée, dans le temps, d'épouser à la fois le passé, le présent, l'avenir."
La peinture cubiste, Gallimard, Collection Folio essais n°136, 1990, p.59. -
Jean Paulhan
Il n'y a pas un être civilisé qui, en se levant le matin, ne reconnaisse la souveraineté de l'argent, sans lequel il n'aurait ni le toit qui l'abrite, ni le lit où il se couche, ni le pain qu'il mange.
La question d'argent - Scène V -
Alexandre Dumas fils
Il n'y a pas un instant de la durée où l'être vivant ne soit dévoré par un autre. Au-dessus de ces nombreuses races d'animaux est placé l'homme, dont la main destructrice n'épargne rien de ce qui vit ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour se parer, il tue pour se défendre, il tue pour attaquer, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer : roi superbe et terrible, il a besoin de tout, et rien ne lui résiste.
Les Soirées de Saint-Pétersbourg -
Joseph de Maistre
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