Une citation de Jonathan Tropper
proposée le samedi 12 septembre 2015 à 10:30:01Jonathan Tropper - Ses citations
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L'intelligence, dans la nature, ce n'était qu'une pauvre petite lueur qui devait nous guider dans l'accomplissement des actes quotidiens. Et nous sommes comme serait un homme qui porte une lampe dans un souterrain à la recherche d'un trésor. Soudain, la lampe fume, ou flamboie, ou ronfle, ou crépite. Alors, il s'arrête, il s'assied par terre, il fait monter ou descendre la mèche, il règle des éclairages. Et ce travail l'intéresse tant qu'il a oublié le trésor, qu'il finit par croire que le bonheur c'est de perfectionner une lampe et de faire danser des ombres sur le mur. Et il se contente de ces pauvres joies de lampiste, jusqu'au jour où il voit soudain que sa vie s'est passée à ce jeu puéril… Alors, il veut se lever, il tend les mains vers le trésor… Trop tard ! La mort déjà le tient à la gorge. L'intelligence, c'est la lampe. Le trésor, ce sont les joies de la vie.
Jazz -
Marcel Pagnol
Car on peut -- tel est mon credo --, comme certains entrent en religion, entrer en Merveilleux, véritable département individualisé du divin. Peut-être plus immédiat, quelquefois plus baroque. Mais toujours, grâce souveraine.
Dans l'amitié du merveilleux -
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Je ne crois pas que les rêves annoncent quoi que ce soit, comme certains le prétendent. Je pense simplement qu’ils adviennent au moment où il faut, et qu’ils nous disent, dans le creux de la nuit, ce que nous n’osons peut-être pas nous avouer en plein jour.
Le rapport de Brodeck -
Philippe Claudel
Papa attirait les femmes comme certains pantalons en laine attrapent les peluches. Je leur avais donné un surnom : les Sauterelles. Certaines, parmi les plus douces et les plus dociles, me faisaient de la peine, car papa avait beau ne jamais leur cacher qu’elles étaient aussi temporaires qu’un bout de scotch, la plupart étaient aveugles à son indifférence.
La physique des catastrophes -
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