Une citation de Albert Caraco
proposée le mercredi 21 octobre 2015 à 16:00:01Albert Caraco - Ses citations
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Celui qui ne s'est pas heurté à la muraille d'une impossibilité physique dans des choses qui intéressent toute la vie (impuissance, dyspepsie, dyspnée, prison, etc. ) ne sait pas ce que c'est que souffrir. En fait, c'est pour ces cas-là que l'on a imaginé le renoncement : la tentative désespérée de se faire un mérite de ce qui est pourtant inévitable. Peut-on imaginer chose plus lâche ?.
Le métier de vivre -
Cesare Pavese
Sans doute est-il plus facile de renoncer à ce que l'on a connu qu'à ce que l'on imagine (. .. ) Il me semble qu'ici encore, ce qui m'induit le plus au renoncement, ce sont des raisons d'esthétique.
Journal,1929 -
Gide
Le but de l'éducation quel serait-il ? De rendre clairvoyants ceux qu'on défriche ou de les automatiser selon certaines lignes, de préférence à d'autres ? Hélas ! il n'est pas besoin de répondre et cela fait trembler pour l'avenir de notre espèce. Avec les moyens, qui sont dans le monde, la clairvoyance seule est en possession de nous sauver. L'on m'objectera que les hommes, rendus clairvoyants, seraient ingouvernables. .. et comment le savoir, puisque jamais ils ne le furent ?.
Ma confession, Albert Caraco, éd. L'Âge d'Homme, 1975, p. 33 -
Albert Caraco
A quoi bon voyager ? [. .. ] Nous verrons en tout lieu la contrefaçon de l'Europe, les monuments aux morts, l'adoration plus ou moins perpétuelle du drapeau, les foules qui se donnent en spectacle et qui défilent devant elles-mêmes, le labyrinthe des bureaux emplis de bureaucrates soucieux de compliquer la vie pour légitimer leur présence, nous verrons en tout lieu des hommes avortés, moins hommes que nos singes, Européens de pacotille et qui nous dégoûteront de nous-mêmes. A quoi bon voyager ?.
Ma confession, Albert Caraco, éd. L'Âge d'Homme, 1975, p. 62 -
Albert Caraco
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