Une citation de Jean Paulhan
proposée le mercredi 25 novembre 2015 à 06:30:01Jean Paulhan - Ses citations
Citations similaires
Des mots sans suite porteurs de sens embroussaillés tournent en rond autour de toi.
La peinture cubiste, Gallimard, Collection Folio essais n°136, 1990, p. 110. -
Jean Paulhan
Il semble qu'il s'ouvre à nous une vie nouvelle, que nous donnerons à l'attention. On se jure de regarder à l'avenir tous les objets du monde comme il nous a été donné de regarder ce jour-là un jardin, un ciel, une jeune femme. Et notre oeil croit baigner à l'aise dans une étendue sans distances - comme il est donné à notre pensée, dans le temps, d'épouser à la fois le passé, le présent, l'avenir."
La peinture cubiste, Gallimard, Collection Folio essais n°136, 1990, p.59. -
Jean Paulhan
Peut-être que tout ce que je dis là, c'est que les mots étant les mots ne peuvent qu'approcher de la chose réelle, et qu'importe alors que je m'approche plus ou moins, puisque je ne fais qu'approcher. Ou peut-être ce que je veux dire c'est que, pour autant que je puisse voir la vérité, il n'existe pas de moyen de surmonter ou d'exorciser le passé avec des mots - des mots nés soit de l'imagination, soit de la franchise -, pas plus, semble-t-il, qu'il n'en existe d'oublier. Peut-être suis-je simplement en train d'apprendre ce que c'est qu'un passé. En tout cas, tout ce que je peux faire avec mon histoire, c'est de la raconter. Et de la raconter. Et de la raconter. Et cela est la vérité.
Ma Vie d'Homme - 1976 -
Philip Roth
Que deviennent les choses que personne ne voit ? Elles grandissent. Tout ce qui grandit grandit dans l’invisible et prend, avec le temps, de plus en plus de force, de plus en plus de place.
Geai -
Christian Bobin
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