Une citation de Martha Medeiros
proposée le mercredi 17 février 2016 à 02:30:01Martha Medeiros - Ses citations
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Et maintenant je comprenais ce qu'était la vieillesse – la vieillesse qui, de toutes les réalités, est peut-être celle dont nous gardons le plus longtemps dans la vie une notion purement abstraite, regardant les calendriers, datant nos lettres, voyant se marier nos amis, les enfants de nos amis, sans comprendre, soit par peur, soit par paresse, ce que cela signifie.
A la recherche du temps perdu -
Proust
Maintenant, je comprends que l'une des grandes raisons d'aller au collège et de s'instruire, c'est d'apprendre que les choses auxquelles on a cru toute sa vie ne sont pas vraies, et que rien n'est ce qu'il paraît être.
Des fleurs pour Algernon -
Daniel Keyes
Maintenant je comprends ceci : sans doute la mélancolie n’est-elle pas une décharge soudaine comme le rire, mais c’est un rire. Un rire silencieux. C’est une volupté plus lente que ne le peut être le rire aux éclats. C’est un rire sans éclats. C’est une joie latérale mais qui est peut-être la plus étendue de toutes les joies.
Vie secrète -
Pascal Quignard
Quand je suis arrivé dans ce pays, je ne parvenais pas à comprendre que de grands messieurs barbus sanglotent et s’affligent pour un meurtre commis il y a mille deux cents ans. Maintenant, j’ai compris. Si les Persans vivent dans le passé, c’est parce que le passé est leur patrie, parce que le présent leur est une contrée étrangère où rien ne leur appartient. Tout ce qui pour nous est symbole de vie moderne, d’expansion libératrice de l’homme, est pour eux symbole de domination étrangère : les routes, c’est la Russie ; le rail, le télégraphe, la banque, l’Angleterre ; la poste, c’est l’Autriche-Hongrie.
Samarcande -
Amin Maalouf
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