Une citation de Pierre Péju
proposée le vendredi 18 mars 2016 à 01:30:01Pierre Péju - Ses citations
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Moi, ce que j'ai cherché à comprendre, c'est comment des êtres parviennent, non pas individuellement à faire le mal - ça c'est facile ! - mais à produire, ensemble, une si grande quantité de mal qu'à partir d'un certain moment personne ne peut plus rien arrêter, et les horreurs prolifèrent, comme une mousse noire.
Le rire de l'ogre Gallimard 2005, p. 265 -
Pierre Péju
Les jours d'exception n'abolissent pas la normalité : ils imposent une normalité d'exception.
Le rire de l'ogreGallimard 2005, p.183 -
Pierre Péju
Il n'y a encore personne et brutalement le petit sera là. (. .. ) Personne, puis brutalement celui qu'on a l'impression d'avoir toujours connu.
Naissances -
Pierre Péju
Les hommes, c’est l’un après l’autre qu’on imagine leur calvaire, pas en masse. Si la souffrance est massive, elle devient abstraite. L’humain en général, l’humain exterminé en masse échappe à notre compassion.
Le rire de l'ogre -
Pierre Péju
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