Une citation de Karen Blixen
proposée le lundi 09 mai 2016 à 05:00:01Karen Blixen - Ses citations
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Étrange sentiment que l’Adieu, il s’y glisse toujours une pointe d’envie. Les hommes partent pour que soit mis à l’épreuve leur courage, mais nous, épreuve pour épreuve, c’est notre patience que l’on teste, notre aptitude au manque, notre capacité à endurer la solitude. Mais cela, je le savais depuis toujours.
La Ferme africaine, citation mise en exergue de la nouvelle « Quinzaine d’été » de Sabine Bourgois, Page à page Editions, Collection Nouvelles Latitudes, 1999, page 95. -
Karen Blixen
Quand le souffle passait en sifflant au-dessus de ma tête, c'était le vent dans les grands arbres de la forêt, et non la pluie. Quand il rasait le sol, c'était le vent dans les buissons et les hautes herbes, mais ce n'était pas la pluie. Quand il bruissait et chuintait à hauteur d'homme, c'était le vent dans les champs de maïs. Il possédait si bien les sonorités de la pluie que l'on se faisait abuser sans cesse, cependant, on l'écoutait avec un plaisir certain, comme si un spectacle tant attendu apparaissait enfin sur la scène. Et ce n'était toujours pas la pluie. Mais lorsque la terre répondait à l'unisson d'un rugissement profond, luxuriant et croissant, lorsque le monde entier chantait autour de moi dans toutes les directions, au-dessus et au-dessous de moi, alors c'était bien la pluie. C'était comme de retrouver la mer après en avoir été longtemps privé, comme l'étreinte d'un amant.
La ferme africaine -
Karen Blixen
Nous autres, Blancs, lorsque nous entrons en contact avec la population de l'ancien continent, nous oublions qu'elle a un passé que nous ignorons nous refusons de reconnaître qu'elle a existé avant notre rencontre.
Ombres sur la prairie -
Karen Blixen
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