Une citation de Steven Spielberg
proposée le dimanche 15 mai 2016 à 10:00:31Steven Spielberg - Ses citations
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Avec chaque nouveau jour, et des deux côtés de mon intelligence, le moral et l’intellectuel, je me rapprochai donc résolument de cette vérité dont la découverte partielle m’a voué à un si terrible naufrage : que l’homme, en vérité, n’est pas un, mais deux. Je dis deux, parce que l’état de mes propres connaissances ne dépasse pas ce point-là. D’autres suivront, d’autres me dépasseront dans les mêmes voies ; et je risque l’hypothèse que l’homme finira par être connu comme une simple société de sujets divers, disparates et indépendants.
L’étrange affaire du Dr Jekyll et de M. Hyde -
Robert Louis Stevenson
La vitesse peut être apaisante. Paradoxalement, elle peut vous donner une sensation de repos. Une lanterne magique fait tourner des images à toute vitesse des deux côtés et, devant, escamote la route grise qui se déroule comme un esprit vide. Ça vous calme, ça vous régénère.
La chanson du jardinier -
Kalpana Swaminathan
J'ai savouré longuement ma vie perdue ; je me suis dit avec joie que ma jeunesse était passée, car c'est une joie de sentir le froid vous venir au coeur, et de pouvoir dire, le tâtant de la main comme un foyer qui fume encore : il ne brûle plus. J'ai repassé lentement dans toutes les choses de ma vie, idées, passions, jours d'emportement, jours de deuil, battements d'espoir, déchirements d'angoisse. J'ai tout revu, comme un homme qui visite les catacombes et qui regarde lentement, des deux côtés, des morts rangés après des morts. A compter les années cependant, il n'y a pas longtemps que je suis né, mais j'ai à moi des souvenirs nombreux dont je me sens accablé, comme le sont les vieillards de tous les jours qu'ils ont vécus ; il me semble quelquefois que j'ai duré pendant des siècles et que mon être renferme les débris de mille existences passées. Pourquoi cela ? Ai-je aimé ? ai-je haï ? ai-je cherché quelque chose ? j'en doute encore ; j'ai vécu en dehors de tout mouvement, de toute action, sans me remuer, ni pour la gloire, ni pour le plaisir, ni pour la science, ni pour l'argent.
Novembre -
Gustave Flaubert
Dès que le noir se fait, dès que le rideau de l'écran s'ouvre, je suis comme un enfant face à un cadeau d'anniversaire ou de Noël. Il y a l'emballage, le ruban, la carte de voeux. J'ai envie de déchirer le papier, mais mes parents m'ont bien élevé, donc je commence par lire la carte. .. Au cinéma, la carte de vœux, c'est le générique de fin, on a le cadeau en premier !.
« Steven Spielberg : “Dès que le noir se fait, je suis comme un enfant face à un cadeau de Noël” », Aurélien Ferenczi (propos recueillis par) (trad. Aurélien Ferenczi), Télérama, nº 3303, 15 mai 2013 -
Steven Spielberg
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