Une citation de Louis Aragon
proposée le lundi 01 juin 2009 à 11:21:44Louis Aragon - Ses citations
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Je quitte un peu mon microscope. On a beau dire, écrire l'oeil à l'objectif même avec l'aide d'une chambre blanche fatigue véritablement la vue. Mes deux yeux, déshabitués de regarder ensemble, font légèrement osciller leurs sensations pour s'apparier à nouveau.
Le paysan de Paris, Gallimard, collection Folio n°782, 1990, p.42. -
Louis Aragon
Imagination attachée à des variations infimes et discordantes, comme si la grande affaire était de rapprocher un jour une orange et une ficelle, un mur et un regard.
Le paysan de Paris, Gallimard, collection Folio n°782, 1990, p. 61. -
Louis Aragon
Tout le bizarre de l'homme, et ce qu'il y a en lui de vagabond, et d'égaré, sans doute pourrait-il tenir dans ces deux syllabes : jardin.
Le paysan de Paris Gallimard, collection Folio n°782, 1990, p.147. -
Louis Aragon
Les moutons sont des animaux stupides ils ont tellement peur et sont si crétins, soit ils restent immobiles et ne font rien soit ils tournent en rond et n’aboutissent à rien, quand ils sont dedans ils veulent aller dehors et quand ils sont dehors ils se faufilent pour rentrer, ils ne tiennent pas en place, ils se perdent dans les marais et les ruisseaux et en bas des falaises, si seulement ils restaient là où on les met.
Le lagon et autres nouvelles, Des femmes, p.66 -
Janet Frame
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