Une citation de Maximilien de Robespierre
proposée le jeudi 18 août 2016 à 19:30:02Maximilien de Robespierre - Ses citations
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Une vieille paysanne guette l'arrivée du car qui doit la conduire au marché d'Agadir pour y vendre ses oranges et refuse l'offre d'un homme riche de lui céder toute sa marchandise : "Ecoute, mon fils. J'ai passé trois jours à cueillir ces fruits et ces légumes. Aujourd'hui je me suis levée très tôt. Je marche depuis ce matin à pied [...] Je ne me suis pas levée à l'aube pour me débarrasser en un clin d'oeil de tous mes fruits et légumes. Je vais à Agadir m'installer dans mon petit coin, étaler mes produits, saluer le gardien, demander des nouvelles de Rahma qui est malade, et vendre mes oranges et mes tomates à plusieurs personnes. J'aimerais recevoir la même somme que tu m'offres, mais de plusieurs mains, avec plusieurs sourires, et de visages différents. Je suis désolée, je ne me débarrasse pas de ma marchandise, je la vends. Et je passe toute une journée à la vendre. Sinon quelle vie aurions-nous ? Et quel intérêt de ne plus aller jusqu'au marché ?
cité par Colette Nys-Mazure dans"Tahar Ben Jelloun, le fou, le sage, écrivain public", ed. La Renaissance du livre, 2004, pp. 12 et 13,extrait tiré de "La Prière de l'Absent" Tahar Ben Jelloun, Ed Le Seuil, 1981. -
Tahar Ben Jelloun
J'ai toujours été grand amateur et dégustateur de légendes et de superstitions populaires, lesquelles cachent un sens plus profond qu'on ne croit, inaperçu par les esprits superficiels qui ne cherchent guères dans ces sortes de récits que l'intérêt de l'imagination et une émotion passagère.
L'Ensorcelée Gallimard, Collection Folio n°910, 1977, p.71. -
Barbey d'Aurevilly
Les bonnes opinions sont celles qui ne veulent que l'intérêt de la majorité, et les mauvaises celles qui ne défendent que l'intérêt d'un parti.
Pensées, maximes, réflexions extraites de ses ouvrages - Alexis Eymery - Publié en 1823 -
Louis-Philippe de Ségur
Les grandes richesses corrompent et ceux qui les possèdent et ceux qui les envient. Avec les grandes richesses, la vertu est en horreur ; le talent même, dans les pays corrompus par le luxe, est regardé moins comme un moyen d’être utile à la patrie, que comme un moyen d’acquérir de la fortune. Dans cet état de choses, la liberté est une vaine chimère, les lois ne sont plus qu’un instrument d’oppression.
Œuvres de Robespierre - constituante. — Séance du 5 avril 1791. -
Maximilien de Robespierre
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