Une citation de Douglas Kennedy
proposée le lundi 31 octobre 2016 à 05:00:01Douglas Kennedy - Ses citations
Citations similaires
L'instant, cette précieuse blessure d'un temps autrement voué à l'indifférence.
L'amour des commencements -
Jean-Bertrand Pontalis
Si les psys proclament qu’il est toujours préférable de « dire les choses », je crois que c’est un leurre. Parler revient seulement à formuler le mal qui vous ronge, non à l’expulser. Ce n’est pas comme de vomir un repas indigeste, une réaction naturelle qui vous laisse purgé, lavé et prêt à vous remettre à table. Tout ce que l’on peut penser, après s’être confié, c’est : « Voilà, je l’ai dit et… rien n’a changé. ».
Quitter le monde, Editions Belfond, p406 -
Douglas Kennedy
Chaque instant de ma vie se détache de moi comme une feuille morte. Ce n'est point que je vive dans l'instant, c'est plutôt que je vis dans l'avenir. A cause de mon but, qui suppose une vie révolue pour être atteint. A cause de cette illusion tenace de progresser qui m'occupe depuis mon adolescence. De quelque Moi que l'on me parle, je pense : je suis mieux que celui-là. Me rappellerait-on une bévue de la veille, je la reconnaîtrais de bonne grâce parce que je serais persuadé de n'y plus retomber. Pour une seule raison, en somme, c'est qu'entre elle et moi il y a une certaine épaisseur de temps. Je ne crois point au progrès de l'homme ou des moeurs - ou du moins je ne m'en soucie pas - mais bien à mon progrès individuel.
Carnets de la drôle de guerre -
Jean-Paul Sartre
J'ai souvent pensé qu'on ne devient réellement adulte qu'au moment où l'on pardonne à ses parents d'être aussi imparfaits que le reste des humains et où l'on reconnaît que, avec leurs limites, ils ont fait de leur mieux pour vous. Mais enfin, aimer ses géniteurs ne signifie pas que l'on reprenne à son compte leur conception de la vie.
La poursuite du bonheur, Editions Belfond, 2001, page 93 -
Douglas Kennedy
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