Une citation de J. M. G. Le Clézio
proposée le dimanche 20 novembre 2016 à 00:30:01J. M. G. Le Clézio - Ses citations
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J'aime le ciel comme un oiseau, les forêts comme un loup rôdeur, les rochers comme un chamois, l'herbe profonde pour m'y rouler, pour un courir comme un cheval, et l'eau limpide pour y nager comme un poisson. Je sens frémir en moi quelque chose de toutes les espèces d'animaux, de tous les instincts, de tous les désirs confus des créatures inférieures. J'aime la terre comme elle et non comme vous, les hommes, je l'aime sans l'admirer, sans la poétiser, sans m'exalter. J'aime d'un amour bestial et profond, méprisable et sacré, tout ce qui vit, tout ce qui pousse, tout ce qu'on voit, car tout cela, laissant calme mon esprit, trouble mes yeux et mon cœur, tout : les jours, les nuits, les fleuves, les mers, les tempêtes, les bois, les aurores, le regard et la chair des femmes.
Sur l'eau de Guy de Maupassant -
Guy de Maupassant
Les fleuves les plus rapides sont en même temps les moins limpides; ils s'épurent en coulant plus paisiblement.
Pensées extraites de tous les ouvrages de Johann Paul Friedrich Richter dit Jean-Paul -
Jean-Paul
Le calme et l'indifférence n'ont quelque prix qu'autant qu'on les a chèrement acquis. L'homme doit être tout à-la-fois susceptible de ressentir les passions et capable de les réprimer. Les débordements de la volonté ressemblent à ceux des fleuves, qui encombrent de vase tous les puits pendant quelque temps: mais supprimez les fleuves, les puits tariront
Pensées extraites de tous les ouvrages de Johann Paul Friedrich Richter dit Jean-Paul -
Jean-Paul
J’aurais voulu devenir un joueur expérimenté, non point par vanité, mais pour savoir ce que c’était que de jouer dans une ville où les fleurs, les plantes s’épanouissent voracement, et d’autres où on se repose entre deux parties à l’ombre des palmiers, et d’autres où le public salue à coups de fusil la victoire de l’un de leurs favoris, et d’autres où l’on vous mène jusqu’au court central sur une chaise à porteur – comme si les océans, les continents, les fleurs, les fleuves, les cathédrales, les empires n’avaient été creusés, édifiés que pour la gloire de ce jeu.
Le rugby est une fête, le tennis non plus -
Pierre Sansot
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