Une citation de Douglas Kennedy
proposée le dimanche 08 janvier 2017 à 23:00:01Douglas Kennedy - Ses citations
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Si les psys proclament qu’il est toujours préférable de « dire les choses », je crois que c’est un leurre. Parler revient seulement à formuler le mal qui vous ronge, non à l’expulser. Ce n’est pas comme de vomir un repas indigeste, une réaction naturelle qui vous laisse purgé, lavé et prêt à vous remettre à table. Tout ce que l’on peut penser, après s’être confié, c’est : « Voilà, je l’ai dit et… rien n’a changé. ».
Quitter le monde, Editions Belfond, p406 -
Douglas Kennedy
’est très bizarre les noms. Parfois on ne connaît rien d’eux et on les dit sans cesse. C’est un peu comme les êtres au fond, ceux justement que l’on croise durant des années, mais qu’on ne connaît jamais, et qui se révèlent un jour, sous nos yeux, comme jamais on ne les aurait crus capables d’être.
Le rapport de Brodeck -
Philippe Claudel
Dans le Voyage au bout de la nuit, L. F Céline écrit qu'on ne connaît jamais rien de la véritable histoire des hommes : c'est sans doute parce qu'en chacun d’eux vacille un drame, une tragédie inépuisable, qu'un jour ils nous tendent la main au moment où l'on se noie, tout en feignant de jouer leur existence dans le silence des habitudes grises. Nous croisons sans cesse des monarques déguisés en mendiants, encore faut-il les regarder.
Meuse l'oubli -
Philippe Claudel
J'ai souvent pensé qu'on ne devient réellement adulte qu'au moment où l'on pardonne à ses parents d'être aussi imparfaits que le reste des humains et où l'on reconnaît que, avec leurs limites, ils ont fait de leur mieux pour vous. Mais enfin, aimer ses géniteurs ne signifie pas que l'on reprenne à son compte leur conception de la vie.
La poursuite du bonheur, Editions Belfond, 2001, page 93 -
Douglas Kennedy
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