Une citation de Daniel Woodrell
proposée le mardi 14 février 2017 à 00:00:01Daniel Woodrell - Ses citations
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Il ne me faudrait qu’un seul mot parfois, un simple mot sans importance, pour être grand, pour parler sur le ton des prophètes, un mot témoin, un mot précis, un mot subtil, sorti de moi, qui se tiendrait à l’extrême bout de mon être, et qui pour tout le monde ne serait rien.
Le Pèse-nerfs, collection Poésie/Gallimard, page 94. -
Antonin Artaud
En fait, écrire est à la portée de tous. Tout le monde écrit. Mais, pour arriver à faire un livre, il faut du style. Le style, à mon avis, ce n'est rien d'autre qu'une écriture, n'importe laquelle, qui rencontre son sujet. L'écriture isole, dans l'immensité du réel, une part de celui-ci, on passe de la substance au sujet, et simultanément le style est là, archireconnaissable.
"Libération, rubrique ""Rebonds"", 11 août 2001." -
Christophe Donner
"J'ai envie d'être heureux. Je veux être fier de mon bonheur, je veux ne douter de rien, ne pas avoir honte de vivre mieux que tout le monde, ne pas me mortifier que d'autres vivent mal pendant ce temps. Je veux le bonheur. Pour que les premiers mots de notre rencontre ne renferment pas déjà un futur adieu. Je ne veux ni ""repos"", ni ""liberté"", je veux le bonheur lui-même."
Le livre du bonheur, Actes Sud 1996, p. 238. -
Nina Berberova
Les femmes, tout de même, quelles drôles de brebis. Jamais des idées comme tout le monde. Nous, les hommes, ça tourne rond, tandis qu'elles : toujours des à-coups. Mais il faut dire que leurs mensualités y sont pour quelque chose. Ca leur brouille le fonctionnement du cerveau, parce qu'il y a un rapport entre les deux, c'est moi qui vous le dis.
Pierrot mon ami, Gallimard, Collection Folio n°2718, 1979, p.50. -
Raymond Queneau
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