Une citation de Barbara Taylor Bradford
proposée le vendredi 21 avril 2017 à 03:30:01Barbara Taylor Bradford - Ses citations
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Je crois que j’ai dormi parce que je me suis réveillé avec des étoiles sur le visage. Des bruits de campagne montaient jusqu’à moi. Des odeurs de nuit, de terre et de sel rafraîchissaient mes tempes. La merveilleuse paix de cet été endormi entrait en moi comme une marée. À ce moment, et à la limite de la nuit, des sirènes ont hurlé. Elles annonçaient des départs pour un monde qui maintenant m’était à jamais indifférent. Pour la première fois depuis longtemps, j’ai pensé à maman. Il m’a semblé que je comprenais pourquoi à la fin d’une vie elle avait pris un « fiancé », pourquoi elle avait joué à recommencer. Là-bas, là-bas aussi, autour de cet asile où des vies s’éteignaient, le soir était comme une trêve mélancolique. Si près de la mort, maman devait s’y sentir libérée et prête à tout revivre. Personne, personne n’avait le droit de pleurer sur elle. Et moi aussi, je me suis senti prêt à tout revivre. Comme si cette grande colère m’avait purgé du mal, vidé d’espoir, devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l’éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore.
L’étranger -
Camus
Des choses sacrées se murmurent dans l'ombre des cuisines. Au fond des vieilles casseroles, dans des odeurs d'épices, magie et recettes se côtoient. Les douleurs muettes de nos mères leur ont bâillonné le cœur.
Le cœur cousu -
Carole Martinez
Ce ne sont plus des amis, ce sont –que dis-je ? Des fantômes d’amis ! Quelquefois dans la nuit ils heurtent à mon cœur. Ils me regardent et me disent : C’était pourtant nous ? - Ô paroles fanées, vous aviez des odeurs de roses.
Par-delà le bien et le mal de Friedrich Nietzsche -
Friedrich Nietzsche
Et puis ce tourment sourd qu'elle avait toujours senti en elle, ce besoin d'exister autrement que dans la vraie vie, était-ce un livre ? Elle remplissait des carnets pendant les vacances. Jamais d'idées : des sensations, des odeurs, des lumières. Pierre plaisantait. Alors, c'est reparti pour la grande œuvre ? Elle haussait les épaules et continuait, mais sans jamais trouver le lien, la forme.
In Elle marchait sur un fil, édition du Seuil, avril 2014. p 30 -
Philippe Delerm
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