Une citation de Jérôme Ferrari
proposée le mercredi 10 mai 2017 à 20:30:01Jérôme Ferrari - Ses citations
Citations similaires
Ils tenaient le compte du nombre de fois où je fumais et cette innocente marque d’intérêt portée à ma personne suffisait à imprimer à ma cigarette une inclinaison gauche et bizarre tendant à faire croire que je fumais pour la première fois de ma vie ; les cendres se répandaient fréquemment sur mes genoux et leurs yeux vifs suivaient attentivement le trajet du pollen gris tombant de ma main pour s’aller perdre dans la laine.
Le guetteur", Gallimard, Collection "Folio" n°1580, 1990, p.18 -
Vladimir Nabokov
Peut-être le spécialiste n'est-il qu'un lâche qui a peur de regarder le monde extérieur à sa petite cage. Pensez à ce qu'il perd, votre spécialiste : le monde entier qui palpite de l'autre côté de sa clôture.
A l'est d'Eden -
John Steinbeck
Il faut vivre et se hâter d'oublier, il faut laisser la lumière estomper le contour des tombeaux.
Le sermon sur la chute de Rome», de Jérôme Ferrari -
Jérôme Ferrari
Il tenait dans le creux de sa main un pouvoir plus fort que les pouvoirs de l'argent, ou que le pouvoir de la terreur, ou que le pouvoir de la mort : le pouvoir invincible d'inspirer l'amour aux hommes.
Le parfum -
Patrick Süskind
Contribuer