Une citation de Georges Bataille
proposée le vendredi 04 août 2017 à 07:00:01Georges Bataille - Ses citations
Citations similaires
La poésie est une flèche tirée : si j'ai bien visé, ce qui compte - que je veux - n'est ni la flèche ni le but mais le moment où la flèche se perd, se dissout dans l'air de la nuit : jusqu'à la mémoire de la flèche est perdue.
Le coupable, p. 131 - cité par Gaston Puel dans Terre-Plein, éd. T. Bouchard, p. 71 -
Georges Bataille
Nous étions perdus dans une nuit de vent devant la mer.
Madame Edwarda, Le mort, Histoire de l'oeil, 10/18, 1990, p.35. -
Georges Bataille
Mes amis, au secours... Une femme vient de mourir gelée cette nuit à 3 heures, sur le trottoir du boulevard de Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant-hier, on l’avait expulsée. Devant leurs frères mourant de misère, une seule opinion doit exister entre les hommes : la volonté de rendre impossible que cela dure. Je vous en prie, aimons-nous assez tout de suite pour faire cela. Que tant de douleur nous ait rendu cette chose merveilleuse : l’âme commune de la France, merci ! Chacun de nous peut venir en aide aux sans-abri. Il nous faut pour ce soir, et au plus tard pour demain : 5 000 couvertures, 300 grandes tentes américaines, 200 poêles catalytiques. Grâce à vous, aucun homme, aucun gosse, ne couchera ce soir sur l’asphalte ou les quais de Paris. Merci. »
Henri Grouès, dit l’abbé Pierre - le 1er février 1954 un appel mémorable sur les antennes de Radio-Luxembourg (future RTL) -
Abbé Pierre
La mort est la grande leçon infligée par le cours des choses à la volonté de vivre, et plus intimement encore à l'égoïsme qui en est un élément essentiel ; on peut la concevoir comme un châtiment de notre existence . C'est la rupture douloureuse du nœud que la génération avait formé avec volupté, c'est la destruction violente, due à la pénétration d'une force externe, de l'erreur fondamentale de notre être : c'est la grande désillusion. Nous sommes au fond quelque chose qui ne devrait pas être.
Le monde comme volonté et comme représentation -
Arthur Schopenhauer
Contribuer
