Une citation de Bertolt Brecht
proposée le mardi 19 septembre 2017 à 12:34:05Bertolt Brecht - Ses citations
Citations similaires
L'homme faible meurt, l'homme fort se bat - Et c'est bien ainsi. On aide le fort, on n'aide pas le faible - Et c'est bien ainsi. - Laisse tomber celui qui tombe, et donne-lui un coup de pied Car c'est bien ainsi. […] - Et le Dieu des choses telles qu'elles sont, créa le maître et l'esclave ! -Et ce fut bien ainsi. - Et celui pour qui ça va bien est bon ; et celui pour qui ça va mal est mauvais - Et c'est bien ainsi.
L'Exception et la règle : Le Marchand -
Bertolt Brecht
Qu'est-ce qui est le plus moral, créer une banque ou l'attaquer.
-
Bertolt Brecht
L'amitié par intérêt présente aussi deux espèces : l'une qu'on peut appeler légale ; l'autre, morale. L'affection politique et républicaine regarde tout à la fois, et à l'égalité et à la chose dont on profite, comme ceux qui vendent et qui achètent ; et de là le proverbe : Les bons comptes font les bons amis. Quand donc cette amitié politique résulte d'une convention formelle, elle a de plus un caractère légal. Mais quand on se fie purement et simplement les uns aux autres, c'est plutôt l'amitié morale et celle de camarade à camarade. Aussi, est-ce celle-là plus que toute autre qui donne lieu à des récriminations. La cause en est que tout cela est contre nature. L'amitié par intérêt et l'amitié par vertu sont fort différentes ; et ces gens-là n'en veulent pas moins unir à la fois les deux choses ; ils ne se rapprochent que par intérêt ; ils font une amitié toute morale, comme s'ils n'étaient guidés que par des sentiments de vertu ; par suite de cette confiance aveugle, ils n'ont pas eu le soin de contracter une amitié légale.
Livre VII, Chapitre X -
Aristote
Il y a une certaine énergie ardente, mère ou compagne nécessaire de telle espèce de talents, laquelle pour l'ordinaire condamne ceux qui les possèdent au malheur, non pas d'être sans morale, de n'avoir pas de très beaux mouvements, mais de se livrer fréquemment à des écarts qui supposeraient l'absence de toute morale. C'est une âpreté dévorante dont ils ne sont pas maîtres et qui les rend très odieux. On s'afflige, en songeant que Pope et Swift en Angleterre, Voltaire et Rousseau en France, jugés non par la haine, non par la jalousie, mais par l'équité, par la bienveillance, sur la foi des faits attestés ou avoués par leurs amis et par leurs admirateurs, seraient atteints et convaincus d'actions très condamnables, de sentiments quelquefois très pervers. O altitudo!
Maximes et Pensées -
Chamfort
Contribuer